Fantaisie politique de Jean-Marie Besset
A partir du 4 février – du mardi au samedi 20h30
Matinée : samedi & dimanche 16 h 00

Réservez votre place

Mise en scène : Lionel Courtot
Avec : Stéphane Dausse & Nicolas Vial

C’est la nuit à l’Élysée, le Président n’arrive pas à dormir, il s’installe pour lire dans un petit salon, et le voilà qui rêve. Un visiteur inattendu l’apostrophe. Que vient faire le fantôme du vieux Général? Aurait-il des réponses ? Des conseils? Des remontrances, peut-être?… “Alors, jeune homme, où en sommes-nous avec le destin de la France, le vaste monde, les Anglais, la Chine, les Américains ? Et les Français, leur avez-vous dit que vous les aviez compris ?” L’enjeu de ce conte voltairien étant de prendre la mesure de ce qui a changé en 50 ans, et de savoir si le dialogue est encore possible entre notre présent et notre passé proche, celui d’avant la mondialisation et le smartphone. Au fait, Dieu, mon Général, l’avez-vous rencontré ?

 

Extraits de presse :

La trame est bien trouvée, l’actuel président va être visité par le fantôme du Général, du Grand Charles, de Celui qui sauva la France du déshonneur, fonda la Cinquième République. On imagine in petto deux mondes et deux monstres s’affronter.
Louis Juzot. HOTTELO

Ecrite sur une ligne claire – comme on dit de la bonne BD belge – la pièce est agréable, confortable, lisible, souvent drôle, mais au-delà du divertissement, nous interroge, nous demande de remettre nos propres idées au clair.
Les deux acteurs, excellemment mis en mouvement par Lionel Courtot, jouent avec un plaisir évident cette partition heureuse.
Et puis surtout sur la fin, la joute prend un peu l’air et s’envole, de la politique à la métaphysique il n’y avait donc qu’un pas. La légèreté de la pièce alors devient grâce. Dieu existe et De Gaulle l’a probablement rencontré !
J.-F. Bourgeot Blog “Brèves Rencontres”

On se laisse prendre par ce conte, qui bien évidemment ne peut nous laisser indifférent. Un certain humour sous-tend ces échanges imaginaires et surtout on prend conscience de certaines choses essentielles. Dans une mise en scène sobre, deux comédiens incarnent les personnages avec justesse, ce qui n’est pas évident, tant leur proximité nous est grande. La pièce nous interroge sur le rapport au pouvoir et son exercice.
J.N. Grando, La Provence

Depuis Jean Moulin Evangile on avait pu apprécier la connaissance, l’érudition de
Besset pour l’Histoire. Il a l’art d’adapter son style à celui de l’époque et au caractère de ses personnages. Les anecdotes vécues ou non sont toutes crédibles, entre justesse et humour. Les deux comédiens se livrent à une joute oratoire jubilatoire. Une excellente pièce à qui l’on souhaite une très longue vie.
M.C. Harant, LArt Vues